Après Au coeur où dialoguent différents héritages et danses, Dalila Belaza souhaite ici construire une sorte de danse traditionnelle qui n’existe pas, sans culture ni origine ni territoire : un rituel sans passé, au présent mais qui serait porteur d’une symbolique qui ne convoque pas de références connues ou identifiables. Laissant libre cours à la manifestation d’histoires impersonnelles qui s’ancrent dans une cérémonie imaginée, dont le récit métaphorique invite à voyager et au lâcher-prise. Figures est une pièce déterriotorialisée qui représente un dedans mis au-dehors.
Dans Figures, Dalila Belaza joue de la mécanique du noir, autant par la matière des costumes que par le travail des lumières, faisant du corps une présence capable d’incarner une nuée de possibles.